Pour les articles homonymes, voir Le Chanteur de jazz (homonymie).
Le Chanteur de Jazz est un Film musical américain d'Alan Crosland sorti en 1927.
Il est communément considéré comme le premier film parlant.
Synopsis
Le chantre Rabinowitz furieux d’avoir trouvé son fils Jackie en train de chanter dans un bar, l’a chassé du foyer familial. Quelques années plus tard, Jackie est
chanteur de jazz dans un night-club et se fait appeler Jack Robin. Il est remarqué par l’actrice Mary Dale, qui se propose de l'aider à faire carrière. Et en effet, Jackie est propuslé sur les scène de
Broadway pour y faire un nouveau spectacle, un spectacle qui le renderait à coup sûr la nouvelle star de la chanson. Mais le concert tombe le jour de la
Yom Kippour, et le père de Jackie, très malade, est donc incapable de chanter. Sa mère et un voisin essaient de convaincre Jackie de renoncer à son show et participer à la célébration. Incapable de résister, il se précipite à la
Synagogue pour y chanter le
Kol Nidre, la prière traditionnelle. Son père meurt dans la joie. Quelques années plus tard, Jackie est de nouveau sur les planches et obtient un immense succès, sous le regard de sa mère.
Commentaires
Cette version cinématographique de la pièce de
Samson Raphaelson est le premier film parlant avec un total de 281 mots. Il montre aussi le lien qui va exister entre
Broadway et
Hollywood pendant plusieurs décennies, dans le genre même de la comédie musicale.
La voix d’Al Jolson était la première à être entendue dans un long métrage ; elle provoqua un tonnerre d’applaudissements.
Au départ, Al Jolson ne devait chanter que cinq chansons et entonner quelques thèmes religieux. Pour les producteurs, il fallait absolument éviter le langage parlé au milieu des morceaux. C'est pour cela que l’histoire y est encore racontée à l’aide de cartons et de sous-titres.
Cependant, lors de la chanson Blue Skies, l’acteur se lança dans une véritable improvisation non prévue dans le scénario : un dialogue avec sa mère (Eugénie Besserer). Cette intervention de la part d’Al Jolson eut pour effet de dégeler le mythe du film sonore et permit aux autres de se lancer dans le « parlant ».
En résumé, ce Chanteur de Jazz ouvrit simplement une porte sur un genre nouveau qui allait faire ses preuves pendant plusieurs décennies.
La réplique "Attendez un peu, vous n'avez encore rien entendu" a été classée 71ème parmi les 100 répliques les plus connues du cinéma américain.
Distribution
Autour du film
Voir aussi